Acte SEM

Je participe à l’évangélisation avec le "Service évangélique des malades" à la maison de retraite "Les érables" et lors de visites à deux personnes à qui je porte la communion.

J’essaie de profiter des certaines occasions dans ma vie quotidienne pour faire référence à Dieu d’une manière ou d’une autre. Je prête ou donne des revues chrétiennes à différentes personnes qui les apprécient ; une jeune, après avoir pris connaissance d’une publication sur Lourdes, a manifesté le désir de faire sa première communion ; sa lecture l’a portée à réfléchir et elle a commencé à s’instruire davantage de la religion.

Une famille non pratiquante a accepté que j’aille prier en sa présence auprès d’un de ses membres en attente du grand passage, me manifestant la reconnaissance d’être allée la voir.

S’il n’est pas toujours possible d’évangéliser en maison de retraite, certaines personnes sont sensibles à une prière sous forme de chant, par exemple, avant ou après le repas. Parfois, je facilite l’assistance à la messe des résidents en apportant une aide dans leur accompagnement en fauteuil roulant.

La conversation est possible avec les employés dont l’une a le mari bouddhiste, l’autre, bouddhiste, a un mari chrétien, une autre est musulmane. Elles acceptent volontiers des documents chrétiens pour elles ou leur conjoint.

Dans certains cas, je manifeste mon intérêt ou ma reconnaissance par ces mots : "le Bon Dieu vous le rendra" ou "Je prierai pour vous", suivis parfois d’un merci de mon interlocuteur. Je profite de l’occasion d’un événement, par exemple d’un pèlerinage ou du film : "Des hommes et des dieux" pour entamer une conversation dans le tramway ou ailleurs sur ces sujets. Je propose le fascicule contenant les horaires du film.

Les retrouvailles en famille sont l’opportunité, lors d’un repas par exemple, de suggérer une prière pour les présents et les absents. J’entretiens des liens avec mes petits neveux qui, parfois, me posent des questions sur la religion. L’un d’eux, étudiant, n’est pas baptisé. Je leur prête ou leur donne des livres sur Dieu ou les saints qu’ils utilisent à leur gré.

S’il faut lutter avec le respect humain, j’ai conscience de la nécessité d’être en garde contre un prosélytisme rebutant. Je pense que l’évangélisation réclame d’abord une vie d’union à Dieu qui porte à être attentif aux personnes, à les écouter et à rendre service, en manifestant la joie d’être chrétien et en comptant sur l’action de l’Esprit-Saint dans les cœurs.