Parler de la mission c’est bien. Il y a un an que nous avons commencé à le faire autour de la lecture des Actes des Apôtres et nous avons le projet de poursuivre pendant trois ans sur ce sujet à l’invitation de notre évêque.
Être missionnaires c’est mieux si nous ne voulons pas en rester à de beaux discours. Mais comment ?
Il y a ceux qui vont chanter dans les rues pour proclamer que le Christ est ressuscité. Pourquoi pas, mais ça fait un peu secte et l’efficacité est limitée.
Beaucoup disent que l’action suffit, que l’on n’a rien à dire. Voilà des années qu’ils se dévouent dans des associations, des syndicats, des partis politiques sans rien dire de ce qui les anime alors même que souvent tout le monde sait qu’ils sont chrétiens. Ils sont le levain dans la pâte.
Pourquoi pas, mais vient peut-être un moment où il faut parler, une fois que les barrières sont tombées après des années de compagnonnage.
Notre foi est-elle importante pour nous, est-ce vraiment ce qui nous fait vivre ? Si c’est le cas, pourquoi en priver ceux dont nous nous sommes fait le prochain ? Si la rencontre de Jésus a bousculé nos vies, pourquoi ne pas la proposer à nos proches ? S’ils ne sont pas prêts quand les seront-ils ?
Certes il est important de donner à manger à ceux qui ont faim, de procurer un toit aux sans-abris, de relever ceux qui sont écrasés par leurs conditions de vie, de libérer les opprimés… Faut-il pour autant les priver de la Bonne Nouvelle du salut ? N’ont-ils pas le droit de découvrir l’espérance d’une vie meilleure dans l’amour ? Est-ce que notre foi est secondaire, réservée à ceux qui sont sortis des problèmes de la vie ? Si nous attendons que tout soit résolu pour être missionnaires nous risquons attendre longtemps !
Jésus a donné à manger, il a guéri les malades, relevé ceux qui étaient écrasés, mais il a aussi annoncé le Royaume, en même temps, il a fait même de l’annonce aux pauvres l’un des signes de l’arrivée du Règne de Dieu. Il a dit : « lève toi et marche » en même temps que : « ta foi t’a sauvé » ou : « tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ». Ceux dont nous soulageons les souffrances ou dont nous partageons les espérances et l’engagement n’ont-ils pas droit à l’annonce de l’amour de Dieu qui nous sauve ?
Notre évêque nous invite à écrire nos Actes des Apôtres, à raconter comment nous sommes témoins de l’amour de Dieu par nos paroles et par nos actes. J’aimerais relayer cette invitation auprès de vous. D’abord parce que nous sommes déjà missionnaires, personnellement et en groupe, souvent sans nous en rendre compte, nous parlons, nous témoignons au détour d’une conversation, à l’occasion d’une rencontre. Il est important d’en prendre conscience afin que cela devienne une pratique plus habituelle.
Alors écrivons ! Ceux qui ne savent pas écrire peuvent parler et charger quelqu’un d’autre de rédiger un récit.
Il serait bon aussi que nous partagions nos petites réalisations afin que la pâte prenne dans notre secteur, que la mission prenne corps.
Mon souhait est que lors de notre journée de démarrage, le 3 octobre au parc Cazalet, chaque participant arrive avec le récit d’une ou plusieurs expériences de mission qu’il collera dans un grand livre que nous ferons à cette occasion.
écrivons ensemble les Actes des Apôtres de Pessac.
Être missionnaires c’est mieux si nous ne voulons pas en rester à de beaux discours. Mais comment ?
Il y a ceux qui vont chanter dans les rues pour proclamer que le Christ est ressuscité. Pourquoi pas, mais ça fait un peu secte et l’efficacité est limitée.
Beaucoup disent que l’action suffit, que l’on n’a rien à dire. Voilà des années qu’ils se dévouent dans des associations, des syndicats, des partis politiques sans rien dire de ce qui les anime alors même que souvent tout le monde sait qu’ils sont chrétiens. Ils sont le levain dans la pâte.
Pourquoi pas, mais vient peut-être un moment où il faut parler, une fois que les barrières sont tombées après des années de compagnonnage.
Notre foi est-elle importante pour nous, est-ce vraiment ce qui nous fait vivre ? Si c’est le cas, pourquoi en priver ceux dont nous nous sommes fait le prochain ? Si la rencontre de Jésus a bousculé nos vies, pourquoi ne pas la proposer à nos proches ? S’ils ne sont pas prêts quand les seront-ils ?
Certes il est important de donner à manger à ceux qui ont faim, de procurer un toit aux sans-abris, de relever ceux qui sont écrasés par leurs conditions de vie, de libérer les opprimés… Faut-il pour autant les priver de la Bonne Nouvelle du salut ? N’ont-ils pas le droit de découvrir l’espérance d’une vie meilleure dans l’amour ? Est-ce que notre foi est secondaire, réservée à ceux qui sont sortis des problèmes de la vie ? Si nous attendons que tout soit résolu pour être missionnaires nous risquons attendre longtemps !
Jésus a donné à manger, il a guéri les malades, relevé ceux qui étaient écrasés, mais il a aussi annoncé le Royaume, en même temps, il a fait même de l’annonce aux pauvres l’un des signes de l’arrivée du Règne de Dieu. Il a dit : « lève toi et marche » en même temps que : « ta foi t’a sauvé » ou : « tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ». Ceux dont nous soulageons les souffrances ou dont nous partageons les espérances et l’engagement n’ont-ils pas droit à l’annonce de l’amour de Dieu qui nous sauve ?
Notre évêque nous invite à écrire nos Actes des Apôtres, à raconter comment nous sommes témoins de l’amour de Dieu par nos paroles et par nos actes. J’aimerais relayer cette invitation auprès de vous. D’abord parce que nous sommes déjà missionnaires, personnellement et en groupe, souvent sans nous en rendre compte, nous parlons, nous témoignons au détour d’une conversation, à l’occasion d’une rencontre. Il est important d’en prendre conscience afin que cela devienne une pratique plus habituelle.
Alors écrivons ! Ceux qui ne savent pas écrire peuvent parler et charger quelqu’un d’autre de rédiger un récit.
Il serait bon aussi que nous partagions nos petites réalisations afin que la pâte prenne dans notre secteur, que la mission prenne corps.
Mon souhait est que lors de notre journée de démarrage, le 3 octobre au parc Cazalet, chaque participant arrive avec le récit d’une ou plusieurs expériences de mission qu’il collera dans un grand livre que nous ferons à cette occasion.
écrivons ensemble les Actes des Apôtres de Pessac.