On présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartaient vivement.
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
J’ai bien aimé la réflexion d’un enfant à la lecture de ce texte : « souvent les enfants n’ont pas le droit de faire des choses ; c’est réservé aux adultes. Jésus nous laisse une place, on peut aller jusqu’à lui. »
Non seulement ils ont droit, en plus ils sont cités en exemple.
J’ai fait l’expérience qu’il était mal vu de parler de ça au cours d’une homélie. Il est encore possible de citer les enfants, ils sont si mignons ! On n’est pas compris, mais on peut le dire. Ce n’est plus pareil si on commence à parler de la préférence de Jésus pour les pauvres, les humbles, les petits, les étrangers, les gens de mauvaise vie, les pécheurs publics…, et des conséquences que cela entraîne pour les Chrétiens.
Au secours ! Le curé fait de la politique !