Actes : L’ Esprit missionnaire n’a pas d’âge !

écoutons parler cette « jeune » personne de 90 ans….

 

Mes nouveaux voisins sont venus un soir pour une visite de voisinage.

On a parlé d’eux, de moi…

— Vous vivez seule ?

— Oh, je ne suis jamais seule ! c’est ma  foi qui me fait vivre…ça vous étonne ?

(ces voisins ne pratiquent pas, eux ; mais ils ne sont pas du tout sectaires)

 

 

— Vous avez l’air jeune ?

— Ah non, pas vraiment : ce n’est pas ça, c’est la vie spirituelle qui m’apporte un surcroît de vie.

 

Ensuite, les relations entre nous se poursuivent très amicalement dans la simplicité, au gré des rencontres. On parle de tout, car ce sont des gens cultivés : d’art, de culture, de leur unique enfant Raphaël (15 ans)…

Et à propos de « l’ I-Phone » (ça s’appelle comme ça, il paraît) de ce jeune, que lui a offert son grand-père, je risque :

— Ne craignez-vous pas que cet objet si performant ne l’entraîne trop loin, avec sa technologie de pointe et l’empêche d’aller vers l’essentiel, c’est-à-dire de connaître la réalité de la vraie vie ?

La maman a été interpelée par ma question.

 

D’autre part, je lui ai expliqué que, au lycée où va rentrer son fils, c’est le prêtre de notre paroisse, philosophe de formation, qui en est l’aumônier…

Raphaël se posera-t-il la question de participer à cette aumônerie ?

La suite appartient au Seigneur !

 

 

Pendant leurs vacances cet été dans les Alpes, ils m’ont envoyé une carte de Haute-combe, me précisant : 

« cette abbaye est toujours occupée par une Communauté religieuse».

 

Je me dis souvent à moi-même :

« Tu dois témoigner ! pour moi, ne pas dire ma foi, c’est impossible…

C’est une force intérieure si grande que rien, aucune crainte ni aucune barrière, ne pourraient m’empêcher d’affirmer ma foi. »

 

 

Un autre exemple récent : une dame venant installer les nouveaux rideaux de ma chambre a voulu déplacer le cadre du Sacré-Cœur qui était accroché au-dessus de mon lit et le remplacer par le tableau que j’avais aussi d’une rose ancienne.

Revenue le lendemain, elle est surprise de retrouver le cadre du Sacré-Cœur à sa place habituelle. Alors, moi :

— Ah non ! Sans ce cadre, il me manquerait quelque chose de trop essentiel !

Une rose, même très belle, ne peut remplacer dans ma chambre l’image du Sacré-Cœur de Jésus, tout simple et naïf qu’il est.

Ma décoratrice n’a pas compris ; ce point de vue l’a sidérée !

— Ah bon !

 

 

Encore plus récemment, après une vilaine chute, j’ai dû être recousue à la jambe.

Plaie vive, sans anesthésie, j’ai hurlé de douleur !

Mais aussitôt après, j’ai senti comme si mon corps s’ouvrait ; j’ai été pénétrée d’Amour et j’ai crié : « Jésus, le premier ! »

A la violence du choc qui venait du Malin, a succédé la puissance de cet envahissement d’amour. Et cela s’est passé le 5 septembre, le dimanche de l’Evangile de Luc où il est écrit : « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. »

Cet évangile, je l’ai vécu en VERITE, dans mon corps et dans mon âme.

Quand j’ai une certitude, c’est nécessaire pour moi de la dire, de la partager.

 

 

Ste-Thérèse de l’Enfant-Jésus disait : « je n’aime pas la feintise ! »

Il est vrai que depuis toute petite, sans avoir reçu d’éducation chrétienne, j’ai été très marquée par la notion de vérité, par opposition au mensonge. 

Et plus tard, ayant découvert peu à peu LA VERITE, le Christ, je me sens le devoir de la révéler à tout un chacun. C’est  l’oeuvre de l’Esprit au travers des rencontres.

 

 

Mgr Dagens disait, lors d’un exposé :

«La mission exige une attitude de foi, elle est rattachée au travail de l’Esprit. 

Que faire alors ? Une seule voie : docile à l’impulsion de l’Esprit, continuer ! »

 

 

Laisser un commentaire