C’est la rentrée ! On redémarre ?
Pas facile : la crise, on est moroses, démotivés, « au tour des autres ! », les vacances c’était mieux !
Notre évêque nous propose un « tremplin pour la mission ». Mais où sauter ?

Est-ce un temps pour faire le point ? Et si on se mettait à l’écoute de Dieu.

Méfions-nous : il est partout !
En particulier là où on ne l’attend pas.

C’est lui qui encourage les enfants à faire du bruit pendant la messe rien que pour nous empêcher de prier dans notre coin, pour que nous nous souvenions que nous sommes là en famille. En plus ils amènent leurs parents…
Il est avec l’étranger dont la présence nous pèse. Il nous appelle dans tous ces problèmes qui nous dépassent et nous angoissent.
Il est dans le malade quand nous n’en pouvons plus de l’accompagner.
Dans ce vieux qui n’a plus envie de rien.
Il est dans le paroissien confit en dévotions que nous aimerions actif.
Il nous provoque à travers ces informations déprimantes.
Il est dans l’hyperactif qui ne laisse plus de place aux autres.
Parfois même il inspire celui qui fait l’homélie, parfois…
Il est dans la famille qui vient demander le baptême de son enfant « pour le protéger ».
Dans ce couple homosexuel en quête de reconnaissance.
Il nous parle par cette proposition farfelue qui nous est faite et qui, ma foi, pourrait valoir la peine…
C’est lui qui fait naitre cette douleur qui nous rappelle qu’il faut pardonner.
Il nous attire du fond de notre détresse.
Il est la lumière dans nos doutes.
Tout fout le camp… mais non il est là !
À nous de l’annoncer.
Ah j’oubliais : Dieu est aussi dans le sourire des enfants et dans le murmure d’une brise légère. Mais là c’est trop facile !

Dieu jugera s’il le veut, à la fin ; ce n’est pas notre rôle. Notre rôle c’est d’accueillir sans limites et de dire aux hommes qu’en lui il n’y a que de l’amour.