On ne dirait pas mais je suis resté actif pendant tout ce temps !

J’ai réussi en particulier à rééditer mon premier livre Être Mystique, aux Editions du Net.

En le relisant, le complétant, le corrigeant, j’ai été agréablement surpris de voir combien j’étais en plein accord avec ce que j’écrivais à l’époque. J’y retrouve les aspects essentiels de ma spiritualité, la racine de mes agacements devant certaines manières affectives ou ritualistes de vivre la foi qui me hérissent toujours, les limites aussi de mes efforts pour une vie plus pleinement ouverte à Dieu.

À l’époque, Jean de la Croix a sauvé ma foi mise en péril un moment par la philosophie et je reconnais avec plaisir les pistes qu’il donne, encore valables pour moi.

Le fait de retrouver les dessins de Maurice Puech et de les réinstaller à leur place, alors qu’ils avaient été refusés par les éditions du Cerf, m’a beaucoup plu. Il est mort mais je me souviens de notre complicité quand j’arrivais avec un bout de texte rédigé et qu’il me passait au fur et à mesure les dessins de chouettes que cela lui inspirait. Le résultat est moins austère avec ces clins d’œil remplis d’humour. J’ai repris en plus l’un de ses tableaux pour la couverture.

J’ai beaucoup apprécié également les coups de main que j’ai reçus pour l’élaboration de cette édition. Je n’aurai pas réussi sans tous ceux qui se sont investis, souvent avec enthousiasme, alors qu’ils avaient autre chose à faire. Il y a eu ma vaillante équipe de relectrices qui, chacune, a repris mon texte avec application une multitude de fois, traquant le moindre défaut. Sans doute qu’il y aura encore des grincheux pour trouver l’une ou l’autre faute qui traîne, mais c’est un travail sans fin et Bernadette (ma sœur), Sabine et Geneviève ont fait un travail formidable.

Sans Philippe C. je ne serais pas arrivé à faire la mise en page selon les normes des éditions du Net. Il a fallu la recommencer bien des fois parce qu’il n’est pas facile d’incruster des images à toutes les pages en évitant qu’elles bougent à la moindre modification, sans compter les encarts qui disparaissent ! Entre temps il a été ordonné diacre mais il a su prendre du temps pour moi.

Si la couverture est réussie c’est parce que Philippe G. a pris une photo en professionnel de mon tableau de Maurice et que Fred, que je rencontre d’habitude sur les tatamis, a fait une belle composition, avec ma tête incrustée en prime.

Le résultat est à la hauteur de nos espérances. Il ne manque plus que des lecteurs, alors je vous fais confiance. Ceux qui ont déjà la version du Cerf, ça ne compte pas, la nouvelle est incomparable !

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