Lefigaro.fr

Vous avez lu dans lefigaro.fr l’article intitulé « la charge d’un prêtre contre Benoît XVI » ?
Le titre est provocateur à souhait, il est journalistique, rien à dire… ! Mais il faut lire les commentaires. Je les ai tous lus, avec application et un brin de masochisme, jusqu’aux commentaires des commentaires. En relisant je dois avouer, qu’à partir du deux centième, j’ai un peu zappé.
Je dois le confesser, je manque de l’onction ecclésiastique qui va bien, surtout quand il s’agit de s’adresser à Sa Sainteté. J’ai quand même été surpris par le déluge de haine et de violence que mon point de vue a suscité. Il y en a même un qui demande à ce qu’on m’égorge ! En citant l’évangile malgré tout et en provoquant pas mal de réactions. Il y a bien peu d’espaces de respiration, où le ton se fait plus conciliant et dialoguant, merci à eux. Même les athées y vont de leur critique. Bien entendu c’est moi qui suis plein de haine et d’orgueil, pas eux. De plus, l’anonymat permet à chacun de décharger sa bile sans retenue et beaucoup en profitent. Grand bien leur en fasse.
Je suis rassuré au moins sur un point : je me suis souvent demandé si j’avais des ennemis. Je me trouvais plutôt gentil jusqu’à présent, trop conciliant parfois. J’étais gêné par la finale des Béatitudes en Mt 5,11 :
« Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte d’infamie à cause de moi. »
Je suis soulagé.
Toujours inquiet malgré tout du fait du « à cause de moi » qui termine le verset. Est-ce à cause de Lui ? J’aimerais tant. Le seul titre que je souhaiterais passionnément mériter est celui de « disciple de Jésus » et certains me le refusent avec violence, à moins que ce ne soit uniquement celui de « fils soumis du Saint Père ». Est-ce que je suis fidèle, dans les limites de ma pauvre foi, de mon espérance et de ma charité ? Qui peut en juger ?
« Je n’affirme pas, je cherche » c’est ce qu’écrivait saint Augustin dans ses Confessions. Je ne suis pas plein de certitudes, je ne crois pas qu’il y ait de la haine en moi. Je croyais avoir plutôt exprimé une inquiétude, un désarroi devant certaines prises de position pontificales et les raideurs intégristes. Je vis avec crainte ce que d’autres attendent avec joie comme Mirko99 : « l’arrivée d’un tiers de nouveaux prêtres qui seront ordonnés pour la messe traditionnelle, en latin ». J’ai du mal à accepter que la parenthèse ouverte par Vatican II se ferme, moi qui ai vécu ce concile comme un immense bol d’air, une irruption de l’Esprit dans l’église. Se pourrait-il que j’ai tort ? Assistons-nous à un renversement historique ? Qui le sait ?
Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de moi. Ma personne importe peu et j’ai déjà écrit que si on me poussait sur la touche, je m’y rendrais sans faire de vagues. Je ne suis même pas vraiment inquiet pour l’église qui se porte plutôt bien dans le monde. Je m’y sens à l’aise et à ma place. Les églises dans lesquelles je célèbre sont bien pleines et les fidèles n’ont pas l’air de s’ennuyer pendant les offices, pas plus que les enfants au catéchisme. Personne ne me demande de revenir au latin, il a chez nous suffisamment de pôles de fixation pour cela.
De mon expérience de dix ans à Madagascar, je retiens le dynamisme et l’extrême fragilité de ces nouvelles églises, une situation que je retrouve dans le texte de l’épître aux Galates que le livre des heures nous invite à lire ces jours-ci. Je retiens aussi la tension qui les habite entre leur désir d’inculturation pour que le message de Jésus devienne accessible dans la culture qui est la leur et leur volonté de se laisser interroger par la radicale nouveauté de ce message. Puisse cette tension perdurer dans l’église universelle.
Je voudrais surtout dire à ceux qui se sentent exclus qu’ils gardent courage, l’amour de Dieu est plus fort que nos mesquineries.

 

13 réflexions sur « Lefigaro.fr »

  1. Mon Père,
    Je voulais réagir, suite à  vos écrits au Saint père et vous poser une seule et simple question : que faites vous de votre devoir d’obéissance à  l’Eglise? Ne croyez vous pas en l’infaillibilité pontificale? Voici le lien o๠vous pourrez lire la lettre de Mgr Simon à  propos de cette affaire (http://news.catholique.org/laune/23426-mgr-hippolyte-simon-a-la-croix-lettre). Qu’il ait raison ou non à  propos des intentions de Mgr Willamson ne change rien à  la donne, il est trop facile d’hurler avec les loups. En ce qui me concerne, je suis très choqué qu’un prètre catholique attaque le Vatican.
    Rassurez vous, je ne suis pas intégriste, ni mème tradi et pour tout vous dire, habitué depuis mon enfance selon le rite de Paul VI, je ne goute que fort peu la liturgie tridentine.
    Quant à  l’anonymat qui vous gène tant dans les commentaires des gens, je m’appelle Romain Gallineau et j’habite à  Dax.

  2. Pour remplacer le « Bréviaire » ou plutôt la traduction dans votre cas, lisez à  haute voix, matin, midi et soir Jacques Bénigne BOSSUET; c’est un excellent moyen pour améliorer votre élocution lamentable. Medice cura te ipsum! Vale!

  3. Estivant au Cap ferret, j’ai toujors apprécié vos sermons et conférences, et je peux vous assurer que mon épouse et moi sont totalement d’accord avec ce que vous écrivez dans votre blog. Il est triste que dans l’Eglise du Christ les divergences d’appréciation se traduisent si vite par des invectives et que l’écoute fraternelle ne soit pas assez fréquente. Il est bon que des voix comme la vôtre s’élèvent dans l’Eglise pour témoigner de ce que pense silencieusement une grande partie des catholiques ordinaires. Poursuivez
    Patrick DUMAS

  4. Votre positionnement peut aider beaucoup de croyants -et non croyants- que la vie angoisse. Faute d’un idéal élevé collectif auquel ils pourraient adhérer, ils sont dans un sentiment de solitude, de vacuité qui les laisse en désespérance, en conviction d’impuissance…
    Il faut que la foi de certains soit porteuse de cela : l’ouverture, la tolérance, la solidarité, le pardon, la charité : il faut remettre tout ça « à  la mode » en le portant fièrement ; en tant que psychothérapeute, je vois bcp de jeunes qui ne trouvent ni dans l’alcool ni dans les antidépresseurs, ce qui pourrait les « mettre en marche » vers une image d’eux dans le monde qui soit ambitieuse et accessible.
    Pourquoi ne pas créer un site o๠les échanges entre personnes en recherche pourraient fédérer des espérances isolées ?

  5. Une fois de plus vous faites dans le sentimentalisme larmoyant. Pas d’argument, rien de convaincant. Il ne suffit pas de croire en ce qu’on fait, les pharisiens eux aussi croyaient en ce qu’ils faisaient, il faut faire les choses en Vérité comme le dit St Paul. La foi est l’assentiment de l’Intelligence aux Vérités révélées par Dieu et non pas Votre bon sentiment. Non seulement vous ètre anthropocentrique mais égocentrique. JC n’est pas à  votre botte mais vous ètes son serviteur Par l’Eglise. Si vous ne vous soumettez pas à  Lui, vous faite comme Adam, qui aurait certainement trouvé grà¢ce devant l’opinion publique actuel…..mais pas devant Dieu. et c’est ça l’essentiel, n’est-ce pas ?
    Parlez nous de votre conception de ce qu’est l’Eglise et on verra votre vrai visage. Sympathique sans doute, mais malheureusement faux aussi. Dommage, vous réfléchissez bien sur des idées fausses, comme beaucoup actuellement. J’ai pitié de vous et vous promet de prier dans la mesure de mes faibles capacités. En revanche, n’essayez pas de tromper des à¢mes simples, vous serez juger par Lui et votre responsabilité est bien supérieure à  la mienne alors, pensez au St curé d’Ars, votre saint patron, qui intercèdera surement pour vous, en tous cas je l’espère. Sursum corda.

  6. (bon tu sais, Christian … une remarque : C’est quand mème « Le Figaro » qui a lancé çà  : Sans vouloir vexer ses lecteurs, ils sont quand mème un tout petit peu marqués politiquement et religieusement : Ce n’est pas « La Croix », encore moins « Témoignage Chrétien » !!! )

  7. rassurez-vous, nous sommes nombreux à  penser comme vous.
    les façons de faire du pape nous amènent à  travailler pour le bien des hommes sans aller à  la messe tous les dimanches.
    nous ne créons pas des lieux de réflexion conviviaux comme nous aimerions faute de pr^tres pourquoi pas femmes.
    nous nous sentons exclues, non bienvenues puisque non reconnues en tant que guides spirituels, mais nous continuons à  aider, à  montrer les valeurs du message de Jésus et c’est sans doute l’essentiel.
    continuez à  vous indigner, cela fait du bien! faites passer des messages sages, les lecteurs en ont besoin, les journalistes aussi.
    merci
    catherine LEYRISSOUX

  8. De la génération qui a tout appris du Concile je suis parfaitement en communion avec ce que tu vis et écrit et je te félicite de le faire de façon aussi claire et nette …
    De milieu trsè traditionnel moi-mème, j’ai beaucoup souffert que les responsables de la Mission alors, ne nous laissent pas travailler davantage auprès des gens de tradition qu’on aurait pu éviter d’ennerver avec des conneries pour les aider à  prendre place avec leur sens de la tradition dans le concert de l’Eglise fut ce au prix d’une conversion…pas facile..
    Je m’y suis épuisé dans des conflits interminables avec l’autorité et je suis parti…mais c’est une plaie béante..
    Mais quand bien mème je n’aurais que de la souffrance à  te partager je le fais bien volontiers me reconnaissant parfaitement dans ces lignes de toi :
    « Ceci dit, il est vrai que j’ai pris des orientations, que j’ai fait mon séminaire dans la foulée du concile, que je suis issu de la mouvance action catholique pour qui l’image du levain enfoui dans la pà¢te est central : Mat 13, 33, Luc 13,21. Rejoindre les gens dans leur vie avec respect, communier à  leurs préoccupations, à  leurs questions, à  leurs espérances et à  leurs doutes est premier. Ce n’est que dans ce contexte que la Parole peut-ètre annoncée pour que la pà¢te lève dans son ensemble. Parler à  chacun dans sa langue, lui apprendre que Jésus le rejoint dans sa vie et l’appelle, lui permettre d’aller jusquâ€™à  lui et de le prier, voilà  comment j’ai compris Vatican II et comment j’essaye de le vivre.
    Cordialement
    Michel

  9. Bonjour mon Père,

    Mon pseudo est le mème que celui qui est sur le Figaro.

    Ne seriez-vous pas un peu progressiste par hasard??

    Quand vous dêtes que dans votre paroisse « Personne ne me demande de revenir au latin, il a chez nous suffisamment de pôles de fixation pour cela ».

    Pouvez-vous me dire comment le Pape aurait-il mal parlé? Parce que je ne comprends pas votre hypothèse.

    Le Pape a levé l’excommunication que la Fraternité Sacerdotale Saint Pi X a reçu comme punition, mais il ne l’a pas non plus réintroduite pour autant dans l’Eglise.

    Ce qu’il faut savoir aussi prendre en compte c’est que Son Excellence Monseigneur Williamson a tenu des propos à  un moment ou les journalistes savaient que l’excommunication allait tomber (forcément il n’allait pas le dire avant) et le jour venu ils allaient lancer leur scandale dans la presse.

    Maintenant il c’est passé que le supérieur de la Fraternité Sacerdotale a condamné au silence cet évèque et qu’en tant que supérieur il a demandé pardon pour le mal qui a été fait autour de la Fraternité Sacerdotale de Saint Pi X, que le Pape lui-mème a fait savoir qu’il ne réintègrerai pas un évèque négligent la Shoah, il a réaffirmé aussi de manière claire la position de l’Eglise vis-à -vis de la Shoah.

    Devant le taulé que cela a pu soulever je trouve qu’il y a une démesure et une désinformation autour d’un sujet qui est extrèmement délicat de la part des journalistes, mais aussi de vous-mème. Je trouve que votre jugement est un peu déplacé au moment ou il y a des questions assez délicates sur le sujet de cette Fraternité.

    En revanche je ne suis pas là  pour vous juger car vous savez très bien comme moi qui nous jugera tous sans exception.

    Quand vous nous dêtes que le Pape se tourne d’abord vers des minorités, vous auriez voulu qu’il se tourne d’abord envers qui?

    -Les protestants
    -Les juifs
    -les musulmans
    -les athées
    -les orthodoxes
    -les boudhistes
    -les sectes

    -Les protestants, ils n’ont pas la mème vision de la liturgie que nous, ils se sont de plus entièrement détachés de l’Eglise (mariage des prètres). En revanche les ponts ne sont de loin coupés puisqu’il y a toujours des relations avec elle.

    -Les juifs, ils attendent le Messie toujours et nous prions pour leur conversion, il ne faut ètre que patient c’est pour cela aussi qu’il y a des discussions avec eux.

    -Les musulmans, nous avons trop de différences avec eux, mais nous communiquons très ouvertement avec eux, le discours de Ratisbonne y est pour quelque chose aussi.

    -Les athées, nous ne pouvons que prier et toujours garder le point de vue de l’Eglise pourquoi elle prend ces décisions là , pour qu’ils se convertissent, Dieu trouvera une solution avec le temps pour eux. Mais c’est à  nous de faire les premiers pas et de les pousser.

    -Les orthodoxes, nous avons avec Benoêt XVI un lien si cordial avec eux regardez les relations avec le patriarche de Constantinople qui sont bien avancées mais dont le chemin reste toutefois encore long. Avec le patriarche Kyril 1er notre Eglise le connaêt très bien, et Alexis II était d’accord pour ouvrir des discussions avec Rome en vue d’un rapprochement.

    -Les boudhistes, je ne sais pas quel est leur point de vue car je ne connais pas très bien voir mème du tout cette religion. Hiérarchiquement elle est comme notre Eglise, mais je ne sais pas si il y a aussi des moines qui sont « évèque » mais nous avons des relations cordiales avec eux.

    -Les sectes, il n’y a strictement rien à  faire avec elles, elles sont le reflet du diable et nous ne discutons pas avec lui. En revanche pour les adeptes nous pouvons prier pour eux pour qu’ils puissent s’en sortir et revenir à  l’Eglise.

    Revenons-en maintenant au sujet.

    Quand vous dêtes une minorité ce n’est pas parce que c’est une minorité qu’il faut à  tout prix la négliger! Il y a eu le motu proprio en 2007 qui n’a pas fait autant de remous que la levé de l’excommunication.

    D’ailleurs si il y n’y avait pas le scandale initié par Son Excellence Monseigneur Williamson en premier lieu, et indirectement vos propos, je pense que tout se serait passé normalement et en douceur comme se fût le cas pour le Motu proprio.

    En revanche, pardonnez-moi de vous dire ça, mais si il n’y avait pas les propos de Son Excellence Monseigneur Williamson vos propos n’auraient pas fait autant de bruit.

    Bon avec des si nous avons la possibilité de tout envisager, mais pourquoi pas.

    En revanche il me semble que vous ètes de Bordeaux.

    A Bordeaux il y a une communauté dont le supérieur ainsi que d’autres prètres sont issu de la Fraternité Sacerdotale de Saint Pi X.

    Il s’agit du Père Abbé Philippe Laguérie, du Père Abbé de Tanouarn, du Père Abbé Héry, du Père Abbé pour ne citer qu’eux.

    Donc je ne sais pas comment vous le percevez mais encore une fois, l’Institut du Bon Pasteur, qui a été créée avec la volonté du Pape Benoêt XVI et de ces prètres afin de revenir à  la pleine communion avec l’Eglise catholique romaine.

    Non notre Eglise ne se divise pas, ce n’est pas parce qu’elle lève l’excommunication qu’il faut la fuir. Il n’y a que les rats qui fuient le bateaux en premier.

    Il y a peut-ètre des prètres qui font fuir les gens, mais il y a d’autres prètres qui les attirent. J’ai des amis prètres qui sont toujours en soutane quand ils se déplacent, qui m’ont raconté combien de fois ils ont été insulté par des jeunes qui ne connaissaient rien à  l’Eglise.

    Résultat. Ce prètres qui c’est fait insulté à  tout de suite pris la balle au bond en proposant à  ce ou ces jeunes de venir boire un verre avec lui, pour lui dire écoute, nous allons discuter. Tu pourras me poser toutes les questions que tu veux au sujet de l’Eglise et j’essaierai de te répondre de la meilleure façon pour que tu comprennes quel est son but.

    Donc ces jeunes touchés qu’un prètre face cela étaient content de pouvoir discuter d’un sujet qu’ils ne connaissaient qu’à  travers les journaux et dont les propos sont en grandes majorité erronés. Pourtant ces prètres là , étaient des prètres issu de la Fraternité Sacerdotale de Saint Pi X.

    Pourquoi vouloir tout condamner alors qu’il y a du bon quand mème. Mon Père??

    Mais heureusement aussi que nous avons une communauté traditionaliste (l’Institut du bon Pasteur, la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre, l’institut du Christ Roi, la Fraternité Sacerdotale de Saint PiX, mème si ils ne sont pas encore réintégré) parmi quelques communauté un peu progressistes et charismatique et parfois de petites communauté, (Communauté de l’Emmanuel, Taizé, Saint Jean, les Dominicains, les prémontrés, etc…)

    Toutes ces communauté font ainsi toute la richesse de notre Eglise, pardonnez-moi l’expression, il y en a pour tout les goûts.

    Je terminerai par cela aussi. Benoêt XVI pendant les années durant lesquelles il a été préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, a subi avec violence son échec de sa mission confié par Jean-Paul II en empèchant Son Excellence Monseigneur Marcel Lefèbvre d’ordonner les quatres évèques. Il a toujours garder des relations avec la Fraternité Sacerdotale de Saint Pi X, mais comprenez aussi sa déception.

    En revanche vous pouvez aussi constater que sur le concile Vatican II il reste toutefois ferme, c’est à  dire pour que la Fraternité Sacerdotale Saint Pi X retrouve la pleine communion, ils doivent pour cela accepter le concile Vatican II comme il l’est et que l’on ne peut pas le modifier.

    Veuillez m’excuser si le message est trop long. Mais je trouve quand mème qu’il faut savoir aussi se soumettre à  une règle. Le Pape dit quelque chose et il faut je trouve s’y tenir ou ètre le plus proche possible de ce qu’il veut. Là  est toute la richesse aussi de notre Eglise, il n’y a qu’une seule personne pour donner un cap. Jean-Paul II a pris un cap pendant son pontificat, Benoêt XVI a continué en gardant le mème cap mais en approfondissant aussi la foi.

    Je vous prie mon Père de bien vouloir agréer mes meilleures salutations.

    Bernard 407

  10. Ne vous laissez pas démonter par les commentaires du Figaro. Ils sont en général affligeants de sottise. Nous avons tellement besoin de gens comme vous. Vous ètes un visage de l’à‰glise qui est certainement plus évangélique et plus fort que tous les intégristes. Nous sommes des milliers de chrétiens à  ne tenir dans cette institution que parce que nous trouvons en face de nous des prètres qui vivent dans le monde que nous, qui nous comprennent et portent nos espérances.
    Amitiés.

  11. Père Alexandre : bonjour de la part de Patrick Chamaillard qui a eu le plaisir de vous côtoyer au Cap Ferret !
    Ma tante hélène Négrevergne m’a passé votre « cri » à  Benoêt et suis donc retourné sur votre blog que je relis avec délectation !
    Pas très tourné vers les situations de conflit, je n’aurais pas formulé mes remarques comme vous – je serais plus proche de la formulation que l’on trouve dans la lettre du Cardinal Ricard !
    Merci pour ce message fort et puissant – mais bon sang que les gens sont « khons » avec leurs réactions à  la n’importe quoi !
    Que vive l’Eglise, unie mais diverse (CF n’est pas Madagascar, ni Pessac les USA), Dieu est bien Trinité.
    Votre voix doit continuer : elle m’aide ! MERCI

  12. Aimer les intégristes, refuser l’intégrisme

    Parce que DIEU est AMOUR et qu’Il nous a demandé de nous aimer les uns les autres, qu’Il nous a montré qu’il fallait aimer le pècheur mais dénoncer le péché, nous devons aimer les intégristes et refuser l’intégrisme.

    Nous ne serions pas des chrétiens si nous nous permettions de choisir ceux que nous aimons et ceux que nous refusons d’aimer. Nous devons aimer notre prochain, mème si ce prochain est un intégriste.
    Mème si ce prochain semble refuser de faire le premier pas. Ni le second non plus…
    Mème s’il semble refuser cette main tendue.
    Inutile de discuter pour savoir qui a tort et qui a raison : la démarche de réconciliation entamée est un acte de CHARITE. Tout doit ètre essayé pour que l’unité des chrétiens ne soit pas que des mots.
    Que cette démarche soit acceptée par les intégristes serait heureuse, mais n’importe pas pour l’instant. Ce qui importe, c’est comment nous, catholiques, nous acceptons cette démarche : il serait bien malvenu de notre part de dénoncer cette occasion de faire l’unité.

    Que tous soient uns

    Dépassons ces vieilles querelles de clocher, ces détails qui fà¢chent, ces mots et ces portes qui claquent. Ouvrons nos cÅ“urs à  la réconciliation : celui qui refusera commettra une erreur… que celui-là  ne soit pas nous.

    Je ne connais pas les tenants et aboutissants. Les causes du schisme et ses conséquences me sont étrangères. Je crois juste que l’Esprit Saint accompagne mon à‰glise depuis maintenant 2000 ans et qu’elle n’a pas à  avoir peur de tendre la main à  des frères séparés.

    Intégrer les intégristes

    Que cette unité ne soit pas que des mots. Nous ne devons pas rester divisés et penser qu’il y aurait des bons prètres et des mauvais prètres … et ce , quel que soit le côté duquel on se place.
    Il faut donc partir du plus petit dénominateur commun : Jésus. Il est Celui qui nous rassemble.
    Il est de toute évidence encore trop tôt pour discuter, chacun étant persuadé de détenir la vérité (ce qui constitue donc un pèché d’orgueil pour chacune des parties). Mais il pourrait ètre envisagé d’organiser des moments d’adoration du Saint Sacrement. En silence, ensemble, adorons Dieu. Dieu qui nous aime tous, tels que nous sommes.

    A force de prières, ce serait bien que dans 5 ans, 10 ans, 20 ans… cette unité soit réalisée.
    Non pas que par l’intégration on fera disparaêtre l’intégrisme et les blocages qui s’en sont suivis, mais que par la prière et le respect mutuel, Dieu assouplisse nos coeurs endurcis afin que nous puissions vivre ensemble, en paix.

    Nous sommes tous différents, apprenons à  accepter nos différences.
    Le diable (celui qui divise) ne souhaite pas l’unité des chrétiens. Autour de Dieu, soyons plus fort que ce qui nous divise. Soyons des modèles de l’amour de Dieu. Pour nous, chrétiens, mais aussi pour le monde.

    Frédéric REMUS,
    de Pessac, qui se tient à  votre disposition pour agir

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